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Têtes Raides

La presse 1999

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  L'Humanité (11 janvier 1999)   Têtes Raides ou têtes brûlées ?
  Le Monde (16 janvier 1999)   Les refus ascétiques des Têtes Raides
  Le Nouvel Observateur (21 janvier 1999)   Au Lavoir Moderne Parisien ; Sept Têtes Raides et bien faites
  Programme Le Granit, saison 1999/2000 (novembre 1999)   "Non" ; Les Têtes Raides ; 10 jours de concert sans micro ni sono. Non !
  Tract Le Granit (novembre 1999)   "Non" ; Les Têtes Raides

L'Humanité (11 janvier 1999)

Têtes Raides ou têtes brûlées ?

Les Têtes Raides vont faire trembler, un mois durant, les murs d'une salle aveugle du 18e arrondissement.

L'espace, passablement décrépi, hormis un bout de tapisserie, semble un repaire à complots. Des lampes brûlent comme lanternes du temps jadis, projetant alentour l'ombre sinistre des poutres. Vrais gibets sans corde. Des hommes au crâne rasé et quelques femmes aiguisent des textes et des sons, au parfum de poudre sans fumée. Un rythme singulier cogne aux quatre coins de ce galetas de fortune. N'ont-ils pas trouvé, ici même, le lieu et la formule? Il y a chez les Têtes Raides une provocation certaine, laquelle s'économise, et ce n'est pas par lâcheté ou manière de filer droit. Cela s'appelle l'élégance. Lui, le chanteur, c'est un chef de corps au visage pâle et maigre, aux yeux traqués qui brûlent sous le léger cerne. Sa voix grave, au bel accent, enveloppe et soulève tout son personnage. Il semble se disloquer comme un clown, n'était la sobriété d'un corps qui toujours se rajuste.

Les mots ne sombrent jamais dans la confusion que certains ont dite ni dans le brouillon calamiteux. Manière hâtive d'expédier la difficulté à dire, qui, c'est certain, les obsèdent. C'est que leur langage manque d'urbanité, certes, mais subtilement aussi, leur nouveau spectacle en fait foi, tente quelques ripostes du côté de la langue et de son usage. Parfois, l'un d'eux se paye une lecture publique, dans un grand livre ouvert à plat sur ses genoux. Outre des recettes de cuisine - très drôle, celle du faisan rôti -, il y a de la pensée spéculative, dont un accent nigaud, au trombone, souligne les ridicules.

Les sonorités, loin de la nouvelle donne électronique, s'empilent, se califourchonnent à qui mieux mieux. Chacun fait oeuvre de ses dix doigts. Tout est soigné, hardi. Il y a des animations projetées à même les murs, des mots aussi, à caractères variables, lesquels peuplent l'espace, y flirtent avec les corps, les instruments. On se croit, pour un temps, dans une imprimerie à l'ancienne. C'est peu dire qu'ils ont un style unique qui tranche sur le tout-venant actuel, avec une nostalgie qui vient de loin, laquelle s'acoquine à des folies de fanfare. En fin de partie, ils dévissent eux-mêmes les lampes, comme on mouche une chandelle, s'y brûlent un peu les pattes. Modestes, quoi. Si le spectacle débute par un long cri, un "Non" majuscule répété sur les murs, il finit de même. Quelque chose passe là, dans la continuité d'un Tzara, n'était l'envie féroce de dire, en attaquant l'absurde de biais. Désespérées, les Têtes Raides ? Oui, sans doute, mais sans sabordage. Toute la palette sombre du langage est là pour qu'ils y plongent encore une plume de sang.

MURIEL STEINMETZ

Les Têtes Raides sont tous les soirs, à 20 heures, au 35, rue Léon 75018 Paris, jusqu'au 20 février. Relâche le dimanche.

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Le Monde (16 janvier 1999)

Les refus ascétiques des Têtes Raides

Le groupe-phare de la chanson rock à la française a choisi le cadre presque intime du Lavoir moderne pour créer un nouvel opus surréaliste

Trois Olympia complets, en mai 1998, auraient pu pousser les Têtes Raides à la surenchère. La chanson rock - Louise Attaque, Miossec et autres forçats de la scène - a le vent en poupe. Parrain reconnu de cette tendance (leur premier album Not dead but bien raides, réédité ces jours-ci en CD pour la première fois, est sorti il y a dix ans), le groupe parisien allait-il postuler au Zénith ou au Palais des sports ? "Non", répond, avec résolution, le titre de leur nouveau spectacle. Pendant six semaines, dans une petite salle atypique de la Goutte-d'Or, le Lavoir moderne, les Têtes Raides affirmeront ce besoin de poésie, de théâtralité, de marge qui fait depuis toujours la sève de leur musique, réaffirmée dans leur dernier album, Chamboultou (Tôt ou Tard/WEA). Cent quarante personnes, et le plein est fait.
On comprend vite ce qui, dans ce lieu, a pu séduire les musiciens. Un décor de vieilles poutres, de briques usées et de chaux. Des matériaux très proches de ceux utilisés par les Chats pelés, ce collectif d'arts plastiques et graphiques formé par Christian Olivier - chanteur et auteur des Têtes Raides -, Zemle et Benoît Morel - membre du groupe frère, La Tordue. De leurs petits personnages en terre et en bois, cousins de l'art brut, ils façonnent depuis leurs débuts un univers visuel en totale cohérence avec l'esthétique musicale des deux groupes.
Un espace scénique, à même le sol, à la hauteur d'un public tellement à la portée de voix que le groupe a décidé de chanter sans micro, de jouer sans amplification (à l'exception parfois d'une guitare ou d'une basse acoustique, si discrètes...). Un "non" à l'électricité qui éloigne du rock et rapproche du théâtre. Un parti pris de proximité qui modifie le regard et l'écoute. Sur ce grand plancher, entre ces murs de vieil entrepôt sans coulisses, les musiciens vont agencer leur ballet. Sur le mode ascétique cher aux Têtes Raides. Tout de noir vêtus, refusant le sourire - mais pas l'humour -, les cinq garçons ont l'air frustre de marins sous le vent. Deux femmes distillent un peu de légèreté, particulièrement Anne-Gaëlle, au violoncelle, violon et contrebasse, d'une grâce qu'on aimerait dessiner.

ET LA PLUIE QUI TOMBE
Christian, accordéon en bandoulière, choisit parfois la solitude d'un personnage rêveur et grommelant. Ses camarades, dispersés par la mise en scène des effets musicaux, soignent l'expressionnisme d'une valse bringuebalante ou d'une polka cubiste. Dans cet opéra à trois sous, le groupe peut se reformer aussi vite (batterie et piano sont sur roulettes) en une fanfare qui fait bloc sous le nez du public. Hélicon, trombone, clarinette, saxophone soufflent au bord de l'égarement. Sobrement, les lumières servent ces déplacements. Les chansons n'ont pas le monopole du spectacle. Les Chats pelés ont concocté, en super-8 noir et blanc, des films d'animation d'une drôlerie enfantine. Des textes - Virgile, Rimbaud, Camus, Joyce Mansour ou Rolland Dubillard - surgis d'un cahier géant ou d'un livre-masque sont lus lors d'intermèdes prenants. Durant tout le concert, un curieux porteur s'occupera de l'intendance. Prêt à la fête, le public est également attentif aux gestes, au silence, au triste bruit de la pluie qui tombe - par un ingénieux système de tuyauterie - pendant un instrumental.
Zola parle, dans l'Assommoir, de ce Lavoir moderne. Une raison pour qualifier, une fois de trop, les Têtes Raides de groupe néoréaliste. On perçoit bien quelques échos noirs de Fréhel et de cuivres de guinguette mais la langue de Christian Olivier a sans doute plus à voir avec le surréalisme. Au point d'ailleurs qu'on reprochera parfois à ses textes trop d'énigmes et de non-sens. Car on n'aime pas tout chez les Têtes Raides. Cette voix, encore trop souvent tentée par une grandiloquence monocorde, d'une intensité linéaire ; l'absence de créativité et de variété mélodique aussi. N'empêche ! le groupe nous donne deux heures de spectacle et beaucoup de magie. Les spectateurs interrogent le porteur, rhabillé devant nous. Un rappel ? "Non".

Stéphane Davet

"NON", TETES RAIDES. Lavoir moderne parisien, 35, rue Léon, Paris-18e. Métro Marcadet-Poissonniers. 20 h 30. Jusqu'au 20 février (sauf le dimanche). 100 F (15,24 EUR).

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Le Nouvel Observateur (21 janvier 1999)

Au Lavoir moderne parisien
Sept Têtes Raides et bien faites

Cinq garçons et deux filles tirent la chanson réaliste de l'oubli pour lui offrir une nouvelle respiration. Portrait de groupe

Le Lavoir Moderne Parisien est un plat pays. Dans ce théâtre sombre, exigu et vétuste, les artistes et leurs 150 spectateurs sont logés au même niveau, simplement séparés par un mur de voilages noirs translucides. Derrière cette frêle cloison, Les Têtes Raides - qui se détendent au sous-sol avant le rendez-vous - ont simplement déposé leurs instruments. A terre, il y en a assez pour une fanfare nationale défilant un jour de fête : plusieurs trombones, un tuba, une trompette, une clarinette, un piano, trois saxophones, une guitare, une basse, des percussions, une contrebasse, un violoncelle, une batterie, un accordéon et son petit frère le bandonéon. Dans un recoin de l'espace-scène encore inanimé, une valise et des livres (petits, moyens ou démesurément grands) attendent aussi leur heure. Enfin, Christian Olivier, le chef du groupe, et ses six complices, tout de noir vêtus, viennent au secours de cette tribu de cuivres, de cordes, de bois et de papier.
Les sept personnages qui se dressent face au public ont du métier : quatorze ans déjà que les Têtes Raides - que l'on surnomme à tort "les gueules cassées de la chanson" - sillonnent la France, des piètres bars de Belleville aux plus prestigieuses salles de concert, à la conquête de leur public. L'aventure a débuté en 1984 dans la banlieue sud de Paris, entre Vigneux et Montgeron. A force de faire la tournée des mêmes bars et dans le même sens, Christian, Cali et Grégoire (apprentis musiciens, noctambules confirmés) finissent par se rencontrer. Une fois escaladés les remparts de la timidité, la discussion s'engage entre ces garçons tout juste échappés de l'adolescence. Ensemble, ils décident de fonder les Red Ted, un groupe tendance mi-punk, mi-rock, influencé par The Clash, leurs vénérés ancêtres. "A l'époque, on se faisait quasiment que des reprises. Puis un type avec un accordéon est venu nous entendre répéter. Il est reparti, mais sans son accordéon !", raconte le très grand Grégoire, qui dissimule son crâne quasiment rasé sous un bonnet marin. Cette rencontre avec l'instrument à soufflet (emblématique de cette chère chanson made in France) est décisive puisque, quatre ans plus tard, les Red Ted se muent en Têtes Raides. Ils sont désormais sept à plaider pour le néoréalisme ; dès le premier album "Not dead but bien raides" (1989), ils entonnent leurs couplets poétiques sur des mélodies qui combinent rock et java. Christian Olivier est le leader : il chante, compose paroles et musique, pense la mise en scène des spectacles, participe à l'élaboration des pochettes de disques avec Benoît Morel et Le Néouanic, deux des trois graphistes surdoués qui signent leurs compositions "les Chats Pelés". "L'idée d'une chanson part d'un détail, une parole entendue dans le métro..., explique Christian. Je travaille d'abord le texte, lentement, avec beaucoup de difficulté. J'ai rapidement besoin de trouver la mélodie que je cherche à tâtons sur mon accordéon ou sur ma guitare. Je fais alors écouter le morceau au groupe et nous perfectionnons les arrangements." Sur scène, le chanteur a les mêmes attitudes que Jacques Brel : la concentration, la posture, cette ardeur dans la voix et l'interprétation. Quant à son univers poétique, il déconcerte. C'est un peu comme s'il partait à la cueillette des mots pour les intégrer pêle-mêle dans ses fables déstructurées : "Les cigarettes se consument sous la lune, le cabestan hissant le fardeau des enclumes taille les plumes du sang jaillissant, sur l'horizon engorgé sous la lune. Je m'acclimate". Soit il a du génie, soit cet homme est à enfermer.
Après la sortie en mai dernier de "Chamboultou", leur septième et dernier album, les Têtes Raides ont entamé une grande tournée débutée à l'Olympia (trois soirées triomphales). Elle s'achève aujourd'hui au Lavoir Moderne Parisien par un spectacle intitulé "Non". "La logique voulait qu'après le succès de l'Olympia on vise plus grand, le Zénith par exemple, affirme Christian. Mais non ! Cette salle, recouverte de bois et de brique, nous permet de retrouver une proximité et des sensations plus "naturelles" avec le public. Ici nous chantons et jouons sans micro ni sono". Cali, Edith, Anne-Gaëlle, Serge, Grégoire (dit Iso), Lulu et Christian, tous âgés d'une trentaine d'années, enchaînent anciens et nouveaux titres. Et entre deux morceaux - tandis que des dessins en mouvement des Chats Pelés sont projetés au mur -, l'un des comédiens-musiciens-chanteurs s'isole un instant pour dire quelques vers d'Arthur Rimbaud, une pensée d'Albert Camus ou une recette de cuisine. Deux heures durant, chanson et théâtre, peinture et littérature, mime, comique et poésie se confondent. La radio les ignorant, il faut applaudir les Têtes Raides sur pièce et sur place.

Sophie Delassein

Jusqu'au 20 février, au Lavoir Moderne Parisien, 35, rue Léon, Paris 18e. Rés. : 01-42-52-09-14. Sauf les dimanches. Tarif unique : 100 F.
Nouvel album : "Chamboultou", Tôt Ou Tard/Warner.

Dans la même famille
La Tordue, trio formé en 1990 par Benoît Morel, Pierre Payant et Eric Philippon, est la petite cousine des Têtes Raides. Ce groupe, qui n'a que deux albums à son actif, prône une poésie réaliste et non violente, des vers qui riment, tournoient et se baladent au son d'un accordéon débranché.
Autre affinité entre ces deux groupes : leurs leaders, Christian Olivier et Benoît Morel, qui se sont connus à l'école d'art graphique et sont devenus les Chats Pelés, font apparaître sur leurs pochettes de disques des figures primitives en couleur ou en négatif. Car "il y a de la musique dans notre graphisme", dit Christian Olivier. Et inversement !

S.D.

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Programme Le Granit, saison 1999/2000 (novembre 1999)

"Non" ; Les Têtes Raides ; 10 jours de concert sans micro ni sono. Non !

Pendant leurs 3 semaines belfortaines, les Têtes Raides répéteront de nouvelles chansons qu'ils interpréteront de soir en soir au gré de leurs désirs et de vos réactions.

"Non" est le titre de cet étrange spectacle des Têtes Raides. Ils affirment encore plus ici leur besoin de poésie, de convivialité qui fait depuis toujours la sève de leur musique.
Ce "Non" à l'électricité éloigne du rock et rapproche du théâtre. Un parti pris de proximité qui modifie le regard et l'écoute puisque le public sera sur le plateau du Théâtre avec eux. 100 places par représentation, mais n'ayez aucune crainte, ils seront au Granit pour dix soirées.
Les Têtes Raides aiment le bal, l'accordéon et les loupiotes qui font tourner les têtes. Ils sont des enfants de Brassens, de Brel, Desnos, Céline ou Boby Lapointe. Leur monde se nourrit des vestiges poétiques et musicaux d'une époque lointaine avec lesquels ils s'efforcent de sonder la réalité. Ils sont sept sur scène, chacun merveilleusement présent au corps à corps sur lequel ils jonglent avec bonheur. Ils ont des mots qui dansent et s'épousent en rimes belles, poésie de vents et de comptoirs. Les Têtes Raides donnent à la chanson d'aujourd'hui une âme particulière, élevée par le son unique des instruments multipliés et la lumière doucement magique qui joue avec leurs costumes sombres. Sous la lampe basse, qu'on dirait sortie d'un cabaret d'antan, l'accordéon clair s'élance en valses retenues, trouvant écho dans un violoncelle virtuose, un saxophone vibrant, une batterie tout en modestie.
On aime ces chansons tout en légèreté, spontanées, où les cuivres se font discrets, ponctuant avec tact les phrasés mélodiques. On y entend des tangos alanguis, quelques rythmes de salsa et des murmures de fanfare joliment dosés.
Si l'on attribue volontiers au chanteur la "présence" du groupe, lui, remet les choses à leur place. "Si l'on peut exister, c'est parce qu'on est tous là, parce que les gens sont là". La rencontre confirme l'intense simplicité du spectacle, modestie et sincérité mêlées.

Christian Olivier : chant, accordéon, guitare ; Jean-Luc Millot : batterie, chant ; Serge Bégout : guitare, sax baryton ; Grégoire Simon : sax, flûtes, accordéon, chant ; Pascal Olivier : basse, souba, chant ; Edith Bégout : trompette, piano ; Anne-Gaëlle Bisquay : violoncelle ; Henri Mercier : comédien.

"Non" Du mardi 9 au samedi 13 novembre et du mardi 16 au samedi 20 novembre à 20h30
Sur le plateau du Granit

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Tract Le Granit (novembre 1999)

"Non"
Les Têtes Raides

Non, création originale où la mise en scène inclut théâtre, cinéma et musique, est composé de chansons anciennes et récentes qui sort du cadre classique de leurs concerts.

Depuis leur premier album, Not dead but bien raides, il y a dix ans, les Têtes Raides n'en finissent pas d'enrichir leur univers. Venu du rock électrique le groupe a signé un pacte de sang avec la musique acoustique. Accordéon et cuivres ont donné les premières notes, rejoints depuis par guitares et violoncelle. Ils donnent à la chanson d'aujourd'hui une âme particulière, élevée par le son unique des instruments multipliés et la lumière doucement magique qui joue de leurs costumes sombres. Ils sont sept sur scène, chacun merveilleusement présent, au corps à corps avec des instruments dont ils jonglent avec bonheur.
Dans ce concert-spectacle, leur univers affirme sa maturité en devenant à la fois plus textuel et plus musical qu'il ne l'a jamais été. Il y a des mots qui dansent, et s'épousent en rimes belles, poésie de vents et de comptoirs. Car aussi près du public, sans sonorisation, les Têtes Raides démontrent avec ferveur la richesse de leurs arrangements et la qualité de leur jeu. Ils racontent une inquiétude, une blessure mal guérie, une rudesse du monde, tout en démontrant la joie simple de la chanson.

Non Du mardi 9 au samedi 13 novembre et du mardi 16 au samedi 20 novembre à 20h30
Plateau du Granit

Distribution
Edith Bégout trompette, piano ; Serge Bégout guitare, sax baryton ; Anne-Gaëlle Bisquay violoncelle ; Henri Mercier comédien ; Jean-Luc Millot batterie, chant ; Christian Olivier chant, accordéon, guitare ; Pascal Olivier basse, souba, chant ; Grégoire Simon sax, flûtes, accordéon, chant

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